Quand, à la fin du XIXe siècle, on a dix-sept ans et qu'on est la fille de petits propriétaires terriens du Pays basque, on ne discute pas le choix de ses parents. Et Marie-Ange - qui rêvait amour fou, preux chevaliers, passion romantique - épouse le comte Antoine d'Eskalda, de vingt ans son aîné, grand seigneur débauché, qui dilapide sa fortune à Paris.